« Les cordistes, ces dompteurs du bâti »
Un immense merci à Julie Müller, journaliste et auteure chez immobilier.ch qui à parfaitement mis en avant notre profession atypique et nécessaire pour atteindre les endroits les plus inaccessibles aussi bien en milieu urbain, qu’industriel ou encore naturel !
Polyvalents et indispensables pour les travaux en hauteur, nos cordistes contribuent à la sécurité et à l’entretien des bâtiments dans des conditions souvent difficiles.
Le métier de cordiste : une utilité méconnue mais indispensable
Qu’il s’agisse de travaux d’entretien, de nettoyage ou de réparation, les cordistes sont formés pour opérer dans des zones difficilement accessibles. Bien que souvent invisibles du grand public, leur travail est essentiel pour maintenir en bon état des infrastructures urbaines et industrielles.
Un savoir-faire pour l’accès aux lieux inaccessibles
- Les cordistes interviennent sur des chantiers de tous types en utilisant des cordes ou des nacelles pour accéder aux endroits difficiles.
- Illustration de cas pratiques : travaux sur façades, installations dans des lieux confinés, maintenance de bâtiments en hauteur.
Une alternative plus économique aux échafaudages
- Contrairement aux échafaudages, l’intervention des cordistes est rapide et discrète, limitant les interruptions d’activité pour les entreprises.
Polyvalence et sécurité : les clés du métier de cordiste
Être cordiste, c’est un métier qui demande des compétences variées, une grande capacité d’adaptation, et un respect scrupuleux des protocoles de sécurité. Ces professionnels doivent maîtriser plusieurs métiers manuels et rester attentifs aux règles de sécurité pour éviter les accidents dans des environnements à haut risque.
Des compétences multiples et un goût du risque
Les cordistes doivent être polyvalents, souvent issus de métiers manuels comme la peinture, la maçonnerie, ou l’électricité.
La sécurité avant tout
Les interventions sont soigneusement planifiées pour assurer la sécurité. Présentation de la formation IRATA et de ses certifications.
Un secteur en évolution constante face aux défis modernes
Des bâtiments de plus en plus exigeants
L’architecture moderne et les normes Minergie rendent l’entretien des bâtiments plus complexe, stimulant la demande pour les cordistes.
Un métier en mutation
Avec l’arrivée de nouvelles technologies et des protocoles de sécurité renforcés, le métier s’adapte continuellement aux exigences du marché. Malgré la concurrence, le métier offre des débouchés en raison de la demande croissante pour les travaux en hauteur.
4 Interventions : 1 grisante, 1 atypique, 1 impressionnante et 1 triste
- Acro Bat a dû réparer le système au sommet de la tour RTS de Genève. Autrement dit, grimper sur un mât d’un diamètre de 7-8 centimètres à 80 mètres de haut.
- L’inspection de conduites souterraines, à genoux, à moitié immergé, à 5 mètres sous terre, nez à nez avec des crapauds.
- Le remplacement à 100 mètres de haut de la couronne supérieure en béton de la cheminée de Holcim, à Éclépens (VD).
- Le nettoyage des vitres du CHUV (Centre hospitalier universitaire vaudois).

Le métier de cordiste, bien que méconnu, est un pilier essentiel pour la sécurité et l’entretien de nombreux bâtiments en Suisse Romande. Si l’aventure vous tente, ce secteur propose des débouchés passionnants et un environnement de travail unique.